LE POINT SUR LE « ZERO-PHYTO »
A partir du 1er janvier 2017 la loi (17/08/2015) interdit aux personnes publiques,d’utiliser des produits phytopharmaceutiques (sauf produits de bio-contrôle) pour l’entretien des espaces verts, des forêts, des voiries (excepté les zones étroites ou difficiles d’accès), des lieux de promenades accessibles ou ouverts au public.
Notre commune n’a pas attendue cette obligation pour réduire de façon importante l’utilisation de pesticides. Ainsi avec la mise en place en 2009 d’un plan communal de désherbage, la formation régulière des agents techniques communaux et le choix en 2011 de désherber les espaces publics à l’eau chaude, les quantités utilisées ont été très réduites.
Insertion schéma
On le sait, il n’existe pas aujourd’hui de solution « miracle » pour remplacer l’usage des pesticides, les produits dits de « bio-contrôle » s’avérant assez peu efficaces. Alors chaque collectivité essaie de mettre en place différents moyens, avec plus ou moins de réussite citons : le balayage mécanique, pas toujours adapté, le désherbage thermique (gaz) relativement onéreux, le désherbage à l’air chaud nouvelle technique mais d’applications limitées : revêtements bi-couches, pavés…
La technique du désherbage, à l’eau chaude, que nous utilisons est exigeante : 3 – 4 passages selon les conditions climatiques, temps passé conséquent et méthode surtout adaptée aux espaces structurés : Bourg, voirie, lotissement, pavés…
Pour certains espaces, le choix est délibéré de laisser en enherbement progressif s’installer.
En ce qui concerne le terrain de sport, la solution consiste en des opérations régulières de défeutrage/regarnissage/sablage, des tontes de 25 à 38 mm et une analyse régulière au sol pour un dosage très précis des apports de fertilisants spécifiques (amendements…).
Au niveau de notre cimetière, le sujet est sensible ; une image de « propreté » reste règle. Avec de nombreux espaces gravillonnés, l’éradication des mauvaises herbes passe par l’arrachage manuel, la binette. A noter que l’essai de tapis végétal (sédum) n’a pas donné les résultats escomptés ; il ne sera pas pour le moment poursuivi.
Plus globalement, c’est au niveau des aménagements à créer que nous devons être vigilants en limitant au maximum les espaces sablés, les revêtements bi-couches… en privilégiant les espaces engazonnés dans ce sens afin de faciliter le travail des agents techniques, la commune à fait récemment l’acquisition d’un équipement Reto-fil sur roues.
Photo roto fil
Au niveau des particuliers la vente/achat en libre service de produits phytopharmaceutique sont interdits depuis le 1er janvier 2017, et leur utilisation (usage non-professionnel) sera interdite à compter du 1er janvier 2019.
La qualité des eaux de nos rivières s’améliore mais reste globalement médiocre. L’amélioration de leur qualité reste notre affaire à tous.
